If the cap fits, wear it !

9 février 2008

Ça me pendait au nez. Lasse de n'être que l'éternelle visiteuse...

C'est parti, je me prends au jeu.

A mon tour de fabriquer un vénéneux petit jardin, où je pourrai librement, et dans le désordre, me raconter, leur écrire, vous parler, de Marcel Duchamp, d'argot, de piment, de vin rouge, de Fritz Lang, de Gene Kelly, de mes meilleurs amis qui vivent tous très loin de moi, des sardines Hyacinthe Parmentier, des agendas dont on ne se sert jamais, du Pouldu, des dictionnaires, de mes rêves de Sicile, de mon inénarrable paresse, de Gene Kelly, de coups de pieds aux fesses, de la Cinémathèque de Bruxelles, de gens que l'on vient de rencontrer mais dont on sait qu'on les a toujours aimés, de Raymond Queneau, du bonheur d'avoir trente-six ans et d'avoir encore tout le temps, d'Edogawa Ranpo, du parmesan, de Fugazi, de ma merveilleuse petite fille, de Gene Kelly, de mes chouettes copines de boulot qui sont des chouettes copines de boulot comme au cinéma sont les chouettes copines de boulot, de Joey Ramone, de tous les enfants que j'aurai encore, de Philip K. Dick, de mon achélème, du foie gras, des petits coins de la Drôme où je vais bientôt aller me promener, de No Means No, de ma super-chienne, de l'Art Ensemble of Chicago, de ma Mamie Louise et de nos orgies de langoustines, de Victor Hugo, du curry, de Georges Le Gloupier, et puis aussi de Gene Kelly.

Bienvenue dans mon jardinet, n'hésitez pas, je vous prie, à y planter vos drôles de semences et vos mauvaises graines...

Ba-baille !